Festival des Solidarités
De quoi s’agit-il?

Patronnée au départ par deux ministères
(Education Nationale, Affaires étrangères), depuis maintenant 9 ans
chaque année se tient en novembre la Semaine de la Solidarité
Internationale (SSI), durant laquelle toutes les associations
impliquées sont invitées à organiser des actions et animations dans
tous les secteurs de la Société.
A l’école, la SSI a pris en 1998 le relais de la ‘Semaine à l’Ecole de la Coopération et de la Solidarité Internationale’.
Le CCFD, comme membre du CRID* et de la plate-forme française d’éducation au développement et à la solidarité internationale (Educasol, http://www.educasol.org, est l’une des associations partenaires habilitées par l’Education Nationale pour intervenir en milieu scolaire.
Le CRID, Centre de Recherche et d’Information pour le Développement http://www.crid.asso.fr a pour mission de coordonner la SSI
A l’école, la SSI a pris en 1998 le relais de la ‘Semaine à l’Ecole de la Coopération et de la Solidarité Internationale’.
Le CCFD, comme membre du CRID* et de la plate-forme française d’éducation au développement et à la solidarité internationale (Educasol, http://www.educasol.org, est l’une des associations partenaires habilitées par l’Education Nationale pour intervenir en milieu scolaire.
Le CRID, Centre de Recherche et d’Information pour le Développement http://www.crid.asso.fr a pour mission de coordonner la SSI
Festisol en Yvelines
La Semaine de
la Solidarité Internationale à Vélizy
Soirée Bosnie avec Rasim (mieux vivre
ensemble) du jeudi 17 novembre
Nous étions 38 dans la salle du ciné-club pour écouter le témoignage de notre partenaire (YIHR) sur un sujet difficile, peu propice à attirer le public malgré la publicité faite. Rasim a bien expliqué la complexité de la situation sur l’ensemble de l’ex Yougoslavie. Ce qu’il faut retenir c’est avant tout le dynamisme des jeunes de l’association (ils sont environ 200) pour se rencontrer, lutter contre les peurs, entretenues trop souvent par les autorités. Un temps très fort, apprécié par les participants. Également une réussite pour nous à Vélizy, cette soirée ayant été organisée par le secours catholique, le CCFD-terre solidaire, l’asso culturelle des musulmans de Vélizy (ACMV) et le groupe de rencontres chrétiens/musulmans. Le pasteur Paul Doré, tout à fait d’accord sur cette initiative, avait également informé la communauté protestante. Merci à l’EAP pour sa présence.
Daniel BARTH
Nous étions 38 dans la salle du ciné-club pour écouter le témoignage de notre partenaire (YIHR) sur un sujet difficile, peu propice à attirer le public malgré la publicité faite. Rasim a bien expliqué la complexité de la situation sur l’ensemble de l’ex Yougoslavie. Ce qu’il faut retenir c’est avant tout le dynamisme des jeunes de l’association (ils sont environ 200) pour se rencontrer, lutter contre les peurs, entretenues trop souvent par les autorités. Un temps très fort, apprécié par les participants. Également une réussite pour nous à Vélizy, cette soirée ayant été organisée par le secours catholique, le CCFD-terre solidaire, l’asso culturelle des musulmans de Vélizy (ACMV) et le groupe de rencontres chrétiens/musulmans. Le pasteur Paul Doré, tout à fait d’accord sur cette initiative, avait également informé la communauté protestante. Merci à l’EAP pour sa présence.
Daniel BARTH

La Semaine de
la Solidarité Internationale aux Essarts le Roi
L’exposition « l’éducation change le
monde »
Plus de 350 enfants des écoles primaires ont visité cette exposition qui proposait panneaux, vidéos et un jeu. Les sujets de découverte n’ont pas manqué :
-le poulpe, cet animal aux 9 cerveaux, très intelligent mais dont l’évolution a stagné, puisque les mères meurent à la naissance de leurs petits, aucune transmission de savoir n’est possible d’une génération à l’autre.
-la déclaration de cette jeune congolaise ancienne enfant de la rue puis vedette de cinéma : « les oscars, c’est cool, mais le plus beau jour de ma vie c’est celui où, après des années dans la rue, j’ai pu retourner à l’école. »
-aller à l’école ce n’est pas évident pour tous. Une vidéo retraçant le trajet de 2 jeunes malgaches qui rejoignent leur collège chaque semaine après 5 heures de marche a montré quels sacrifices certaines familles sont prêtes à faire pour que leurs enfants accèdent à l’éducation.
-avec un jeu de l’oie géant ils se sont mis dans la peau d’enfants dont le parcours éducatif varie énormément suivant le pays où ils sont nés
Enfin, il y avait les panneaux, mais le mieux c’est d’aller les voir à l’adresse suivante : http://ccfd78.free.fr/expos/ expo2016.htm
Plus de 350 enfants des écoles primaires ont visité cette exposition qui proposait panneaux, vidéos et un jeu. Les sujets de découverte n’ont pas manqué :
-le poulpe, cet animal aux 9 cerveaux, très intelligent mais dont l’évolution a stagné, puisque les mères meurent à la naissance de leurs petits, aucune transmission de savoir n’est possible d’une génération à l’autre.
-la déclaration de cette jeune congolaise ancienne enfant de la rue puis vedette de cinéma : « les oscars, c’est cool, mais le plus beau jour de ma vie c’est celui où, après des années dans la rue, j’ai pu retourner à l’école. »
-aller à l’école ce n’est pas évident pour tous. Une vidéo retraçant le trajet de 2 jeunes malgaches qui rejoignent leur collège chaque semaine après 5 heures de marche a montré quels sacrifices certaines familles sont prêtes à faire pour que leurs enfants accèdent à l’éducation.
-avec un jeu de l’oie géant ils se sont mis dans la peau d’enfants dont le parcours éducatif varie énormément suivant le pays où ils sont nés
Enfin, il y avait les panneaux, mais le mieux c’est d’aller les voir à l’adresse suivante : http://ccfd78.free.fr/expos/ expo2016.htm

La soirée-débat avec Guy Aurenche: "La
fin de la faim, c'est possible?"
Après le film « Renforcement de la sécurité alimentaire en Guinée » que l’on peut voir à l’adresse suivante : https://vimeo.com/139086866 Guy Aurenche, président du CCFD de 2009 à 2016 nous a montré que pour peu que l’on veuille faire confiance à ceux qui dans le monde entier travaillent pour éradiquer ce fléau, on peut atteindre cet objectif. Un extrait de son intervention est visible à l’adresse suivante : https:// vimeo.com/193910665
Après le film « Renforcement de la sécurité alimentaire en Guinée » que l’on peut voir à l’adresse suivante : https://vimeo.com/139086866 Guy Aurenche, président du CCFD de 2009 à 2016 nous a montré que pour peu que l’on veuille faire confiance à ceux qui dans le monde entier travaillent pour éradiquer ce fléau, on peut atteindre cet objectif. Un extrait de son intervention est visible à l’adresse suivante : https:// vimeo.com/193910665

La Semaine de
la Solidarité Internationale à Montigny le Bretonneux
« REVIVRE ENSEMBLE APRES LA GUERRE DE
BOSNIE » le 21 novembre 2016
Ce soir là, les invités de Saint Quentin en Yvelines accueillaient Rasim Ibrahimagi? de l'association YIHR Youth Initiative for Human Rights de Bosnie, «Initiative des Jeunes pour les Droits de l’Homme», partenaire du CCFDterre solidaire. Il a tenté de répondre aux questions suivantes avec l'aide de son interprète : comment lutter contre les peurs et les haines en Bosnie ? Comment promouvoir le dialogue, la tolérance, le respect ? Comment regarder vers l’avenir en ex-Yougoslavie ? Et chez nous, comment endiguer le rejet de l'autre (les migrants, par exemple) ?
1. Le contexte de la création de cette association
De 1945 à 1990, 6 ethnies coexistent en Yougoslavie sous Tito. 4 ans plus tard, c'est l'éclatement avec 5 puis 7 pays indépendants, accompagné de guerres. Quand cela a commencé ? Quel type de guerre ? Qui était contre qui ? C'est difficile de répondre. Avant 1990, la Yougoslavie était composée d'une mosaïque de peuples (cf. photos) ; après la guerre, une division physique et politique s'est opérée au sein de l'ex-Yougoslavie où les nouveaux états correspondent à la nouvelle répartition ethnique. Aujourd’hui deux entités co-existent : la Republika Serpska, et la Fédération de Bosnie-Hézégovine. Problème : chaque communauté est repliée sur elle-même et crée sa version du passé.
2. L'activité de l'association
L'association a été fondée à Belgrade en 2003. Les représentations sont ouvertes en Croatie, Bosnie, Monténégro et au Kosovo. En 2009, elle a été restructurée ; chaque antenne est devenue une organisation pour chaque pays. Elle travaille sur 3 axes :
L'association déploie une activité terrain à partir de projets émanant des participants. Autour des droits humains, les thèmes suivant sont abordés :
Un ensemble de mécanismes a été mis en œuvre par l'état pour encourager le développement des droits afin de devenir une société en paix. Problème : l'état néglige un mécanisme important, celui de dire la vérité sur les événements de la guerre. Chaque entité a sa version de l’Histoire. L'association essaye de reprendre la responsabilité de combler cette lacune à travers les écoles et les camps de jeunes rassemblant différentes ethnies et religions afin de favoriser une construction collective. Ainsi, l'école de la mémoire évoque les événements de la 2° guerre mondiale en parallèle avec la guerre de 1990. L'association évoque la façon dont les religions ont contribué à attiser les haines. Il existe un mémorial des Serbes en Bosnie-Herzégovine où l'association est la seule à avoir son siège à Sarajevo et à se rendre sur ce mémorial serbe et croate. L'association dénonce la mise sous le tapis de conflits inter-ethniques, l'oubli de la guerre de 1990 au profit d'une apparente idéologie de la fraternité qui serait venue naturellement après la 2° guerre mondiale ; l'association juge nécessaire que la société se confronte au passé. Des visites sont faites auprès de communautés religieuses pour écouter leur discours de religion de paix.
5. Le programme d'échanges régionaux
L'association amène à travers ces programmes à faire réfléchir la société civile à un avenir commun ; par exemple en organisant différentes événements sur la coopération transfrontalière. A Sarajevo, un festival du cinéma est organisé en réunissant des localités dépourvus de salles ; il a été proposé le visionnage d'un documentaire de haute qualité. Des visites en instituions culturelles ont permis d'aborder l'histoire du siège de Sarajevo.Un voyage à Belgrade s'est tenu pour les jeunes journalistes de la région afin de rencontrer les anciens. Au Monténégro, les étudiants en droit international revisitent les crimes de guerre commis dans ce pays. Avec les antennes des partis politiques, l'association interpelle leurs leaders et réunit les jeunes engagés faisant part de leur idéologie différente. Elle leur montre qu'ils ont aussi un intérêt commun.
Philippe TELLIER et Marc HANOTTE
Ce soir là, les invités de Saint Quentin en Yvelines accueillaient Rasim Ibrahimagi? de l'association YIHR Youth Initiative for Human Rights de Bosnie, «Initiative des Jeunes pour les Droits de l’Homme», partenaire du CCFDterre solidaire. Il a tenté de répondre aux questions suivantes avec l'aide de son interprète : comment lutter contre les peurs et les haines en Bosnie ? Comment promouvoir le dialogue, la tolérance, le respect ? Comment regarder vers l’avenir en ex-Yougoslavie ? Et chez nous, comment endiguer le rejet de l'autre (les migrants, par exemple) ?
1. Le contexte de la création de cette association
De 1945 à 1990, 6 ethnies coexistent en Yougoslavie sous Tito. 4 ans plus tard, c'est l'éclatement avec 5 puis 7 pays indépendants, accompagné de guerres. Quand cela a commencé ? Quel type de guerre ? Qui était contre qui ? C'est difficile de répondre. Avant 1990, la Yougoslavie était composée d'une mosaïque de peuples (cf. photos) ; après la guerre, une division physique et politique s'est opérée au sein de l'ex-Yougoslavie où les nouveaux états correspondent à la nouvelle répartition ethnique. Aujourd’hui deux entités co-existent : la Republika Serpska, et la Fédération de Bosnie-Hézégovine. Problème : chaque communauté est repliée sur elle-même et crée sa version du passé.
2. L'activité de l'association
L'association a été fondée à Belgrade en 2003. Les représentations sont ouvertes en Croatie, Bosnie, Monténégro et au Kosovo. En 2009, elle a été restructurée ; chaque antenne est devenue une organisation pour chaque pays. Elle travaille sur 3 axes :
- les droits humains : avec de la “veille” sur les politiques locales
- la justice de transition, pour faire valoir les Droits de l’Homme
- le programme d'échanges régionaux
L'association déploie une activité terrain à partir de projets émanant des participants. Autour des droits humains, les thèmes suivant sont abordés :
- la question des minorités, des femmes, de l'antifascisme
- la liberté civile ; les jeunes opèrent une surveillance du travail des gouvernements locaux et vont jusqu'à assister à des assemblées générales pour faire pression sur les décideurs ; un apprentissage d'initiatives de ce type est opéré avec des débats à la clé.
- la solidarité, par exemple avec les « good spots », « les bonnes adresses » que des jeunes occupent, par exemple des espaces désaffectés réaménagés en lieux de rencontre avec le voisinage afin d'en faire des ateliers
Un ensemble de mécanismes a été mis en œuvre par l'état pour encourager le développement des droits afin de devenir une société en paix. Problème : l'état néglige un mécanisme important, celui de dire la vérité sur les événements de la guerre. Chaque entité a sa version de l’Histoire. L'association essaye de reprendre la responsabilité de combler cette lacune à travers les écoles et les camps de jeunes rassemblant différentes ethnies et religions afin de favoriser une construction collective. Ainsi, l'école de la mémoire évoque les événements de la 2° guerre mondiale en parallèle avec la guerre de 1990. L'association évoque la façon dont les religions ont contribué à attiser les haines. Il existe un mémorial des Serbes en Bosnie-Herzégovine où l'association est la seule à avoir son siège à Sarajevo et à se rendre sur ce mémorial serbe et croate. L'association dénonce la mise sous le tapis de conflits inter-ethniques, l'oubli de la guerre de 1990 au profit d'une apparente idéologie de la fraternité qui serait venue naturellement après la 2° guerre mondiale ; l'association juge nécessaire que la société se confronte au passé. Des visites sont faites auprès de communautés religieuses pour écouter leur discours de religion de paix.
5. Le programme d'échanges régionaux
L'association amène à travers ces programmes à faire réfléchir la société civile à un avenir commun ; par exemple en organisant différentes événements sur la coopération transfrontalière. A Sarajevo, un festival du cinéma est organisé en réunissant des localités dépourvus de salles ; il a été proposé le visionnage d'un documentaire de haute qualité. Des visites en instituions culturelles ont permis d'aborder l'histoire du siège de Sarajevo.Un voyage à Belgrade s'est tenu pour les jeunes journalistes de la région afin de rencontrer les anciens. Au Monténégro, les étudiants en droit international revisitent les crimes de guerre commis dans ce pays. Avec les antennes des partis politiques, l'association interpelle leurs leaders et réunit les jeunes engagés faisant part de leur idéologie différente. Elle leur montre qu'ils ont aussi un intérêt commun.
Philippe TELLIER et Marc HANOTTE
La Semaine de
la Solidarité Internationale à Conflans Sainte Honorine

La Culture et l’éducation populaire
comme levier de développement et de citoyenneté
Sur le Confluent nous avons eu le plaisir dans le cadre de la Semaine de Solidarité Internationale de vivre une soirée de rencontre avec Reham, coordinatrice artistique de l’association El Nahda, qui promeut la citoyenneté et le vivre-ensemble grâce au théâtre de rue.
Mettre en scène des enjeux de société dans des villages ou des quartiers marginalisés d’Egypte. C’est le défi relevé par des jeunes du Caire grâce au théâtre itinérant organisé par l’Association de la renaissance scientifique et culturelle (El Nahda).
Miguel-Ange MONGE
Sur le Confluent nous avons eu le plaisir dans le cadre de la Semaine de Solidarité Internationale de vivre une soirée de rencontre avec Reham, coordinatrice artistique de l’association El Nahda, qui promeut la citoyenneté et le vivre-ensemble grâce au théâtre de rue.
Mettre en scène des enjeux de société dans des villages ou des quartiers marginalisés d’Egypte. C’est le défi relevé par des jeunes du Caire grâce au théâtre itinérant organisé par l’Association de la renaissance scientifique et culturelle (El Nahda).
Miguel-Ange MONGE
