
ÉDITO : UNE FIN D'ANNÉE RICHE EN
ÉVÉNEMENTS.

Voici notre dernier
numéro de l’année 2023. Il rend compte de la mise en œuvre du
projet d’accueil des partenaires de PRC dans les Yvelines. Ce projet
du diocèse élaboré en lien avec la Région Ile de France s’est
construit autour de 2 objectifs ;
• Faire connaître le
CCFD-terre solidaire et l’action de ses partenaires à un public plus
large.
• Mobiliser les équipes locales pour organiser des événements ouverts au public.
Vous trouverez des articles sur le déroulement de ce projet, sur les découvertes occasionnées par ces rencontres et sur les résultats obtenus. Durant toute cette démarche l’action des partenaires a été au centre du message du CCFD-terre solidaire. Nous aurons à faire fructifier ce travail dans l’année qui vient.
N’oublions pas les autres événements vécus durant ce début de mois qui montrent que les équipes des Yvelines sont présentes sur divers terrains (concert, soirée débat).
Par ailleurs la COP28, qui a trouvé place dans cette période, a fourni au Pape François l’occasion de délivrer un message ferme sur les engagements à prendre pour la sauvegarde de la maison commune.
Mais maintenant vivons pleinement cette période d’Avent où nous sommes appelés à attendre puis célébrer Jésus qui se fait tout petit au milieu des hommes.
• Mobiliser les équipes locales pour organiser des événements ouverts au public.
Vous trouverez des articles sur le déroulement de ce projet, sur les découvertes occasionnées par ces rencontres et sur les résultats obtenus. Durant toute cette démarche l’action des partenaires a été au centre du message du CCFD-terre solidaire. Nous aurons à faire fructifier ce travail dans l’année qui vient.
N’oublions pas les autres événements vécus durant ce début de mois qui montrent que les équipes des Yvelines sont présentes sur divers terrains (concert, soirée débat).
Par ailleurs la COP28, qui a trouvé place dans cette période, a fourni au Pape François l’occasion de délivrer un message ferme sur les engagements à prendre pour la sauvegarde de la maison commune.
Mais maintenant vivons pleinement cette période d’Avent où nous sommes appelés à attendre puis célébrer Jésus qui se fait tout petit au milieu des hommes.
VENUE EN ÎLE DE FRANCE DU PARTENAIRE PRC
(People Ressource Centre) BASÉ À DELHI (INDE)
(People Ressource Centre) BASÉ À DELHI (INDE)

Le projet « Accueil des
partenaires » au CCFD-terre solidaire des Yvelines
Cette année l’équipe régionale Ile de
France a choisi de recevoir les partenaires hors Carême, durant la
période de FESTISOL début décembre.
Dans la continuité, l’équipe d’animation des Yvelines a souhaité placer cette nouvelle année sous le signe du renouvellement des équipes locales par l’organisation événements autour de la venue des partenaires. Quatre étapes ont été nécessaires pour réaliser cet objectif :
1 – le choix de la réception des partenaires comme projet d’année
L’assemblée diocésaine de rentrée était centrée sur ce projet qui conjuguait le renouvellement des équipes et la réception du partenaire :
• Quels publics voulons-nous inviter autour de la rencontre avec nos partenaires ?
• Quels moyens devons-nous mettre en œuvre pour y arriver ?
• Comment les équipes locales peuvent elles se sentir mobilisées autour du projet ?
Plusieurs propositions ont émergé lors de l’assemblée diocésaine, venant des équipes.
2 – La recherche de publics proches du CCFD-terre solidaire pour monter des animations ensemble
Après analyse des propositions plusieurs types de publics (ou de lieux de rencontre) se sont dégagés :
- Un Public d'Église avec dans un tiers lieu (site de l’Ermitage à Versailles) orienté vers la protection de la terre et des plus fragiles
- Le grand public dans un espace public (salle du conseil municipal)
- Les Jeunes universitaires, en mastère dans une école de la chambre de commerce spécialisée dans l’aménagement du paysage
- Le monde de l’université dans le centre Teilhard de Chardin sur le plateau de Saclay.
Des contacts ont été pris dès la rentrée puis consolidés pour construire ensemble un objectif de soirée qui convienne au CCFD-terre solidaire et soit adapté au public invité.
3 – la mise en cohérence avec le discours du partenaire PRC
En fin une préparation à partir des informations du partenaire (venant de la région ou de leur site internet) ont permis de conjuguer toutes ces animations autour d’un titre générique Rendre la ville Habitable pour tous : Biens communs et agriculture urbaine à Delhi.
4 – la communication vers les publics cibles
Chaque animation a fait l’objet d’une communication et d’invitations adaptées au public recherché. Cette démarche a donné lieu à quatre rencontres où les partenaires ont pu dialoguer avec les équipes et le public comme le démontrent les photos suivantes.
En cumulé c’est plus de 130 personnes qui ont été touchées par ces rencontres.
L’équipe diocésaine souhaite reproduire cette démarche sur d’autres projets au service de la notoriété du CCFD-terre solidaire.
Dans la continuité, l’équipe d’animation des Yvelines a souhaité placer cette nouvelle année sous le signe du renouvellement des équipes locales par l’organisation événements autour de la venue des partenaires. Quatre étapes ont été nécessaires pour réaliser cet objectif :
1 – le choix de la réception des partenaires comme projet d’année
L’assemblée diocésaine de rentrée était centrée sur ce projet qui conjuguait le renouvellement des équipes et la réception du partenaire :
• Quels publics voulons-nous inviter autour de la rencontre avec nos partenaires ?
• Quels moyens devons-nous mettre en œuvre pour y arriver ?
• Comment les équipes locales peuvent elles se sentir mobilisées autour du projet ?
Plusieurs propositions ont émergé lors de l’assemblée diocésaine, venant des équipes.
2 – La recherche de publics proches du CCFD-terre solidaire pour monter des animations ensemble
Après analyse des propositions plusieurs types de publics (ou de lieux de rencontre) se sont dégagés :
- Un Public d'Église avec dans un tiers lieu (site de l’Ermitage à Versailles) orienté vers la protection de la terre et des plus fragiles
- Le grand public dans un espace public (salle du conseil municipal)
- Les Jeunes universitaires, en mastère dans une école de la chambre de commerce spécialisée dans l’aménagement du paysage
- Le monde de l’université dans le centre Teilhard de Chardin sur le plateau de Saclay.
Des contacts ont été pris dès la rentrée puis consolidés pour construire ensemble un objectif de soirée qui convienne au CCFD-terre solidaire et soit adapté au public invité.
3 – la mise en cohérence avec le discours du partenaire PRC
En fin une préparation à partir des informations du partenaire (venant de la région ou de leur site internet) ont permis de conjuguer toutes ces animations autour d’un titre générique Rendre la ville Habitable pour tous : Biens communs et agriculture urbaine à Delhi.
4 – la communication vers les publics cibles
Chaque animation a fait l’objet d’une communication et d’invitations adaptées au public recherché. Cette démarche a donné lieu à quatre rencontres où les partenaires ont pu dialoguer avec les équipes et le public comme le démontrent les photos suivantes.
En cumulé c’est plus de 130 personnes qui ont été touchées par ces rencontres.
L’équipe diocésaine souhaite reproduire cette démarche sur d’autres projets au service de la notoriété du CCFD-terre solidaire.
2. le message de nos
partenaires
Quels bénéfices retenir de nos rencontres
avec le partenaire PRC ? Dans quatre domaines au moins le témoignage
de PRC aura porté du fruit.
1 - la découverte de la notion de « Communs »
PRC a proposé de témoigner sur leur approche des « communs » dans leur activité. Cette notion à la frontière de l’économie et du social était inconnue de beaucoup d’entre nous : un travail de recherche nous a permis de découvrir ce que l’on appelle les communs. (voir article sur les communs).
2 – la découverte de la situation dans la capitale Dehli
En appliquant cette approche des communs à la ville de Dehli, PRC nous a décrit plusieurs situations vécues par les populations défavorisées ;
- L’appropriation des berges des rivières par l’état ou les groupes privés au détriment des populations présentes sur ces lieux (pécheurs, agriculteurs, éleveurs, etc…)
- L’absence de prise en compte de la production agricole au sein de la cité (agriculture urbaine sous ses différents aspects non reconnue mais bien réelle comme moyen de subsistance)
- L’accaparement de bois et forets pour y implanter des opérations immobilières (centre commercial et hotel)
- Les difficultés de vie des vendeurs ambulants au centre de Dehli.
3- Le mode d’action PRC
En répondant aux questions des publics rencontrés, Prashi et Rajendra ont précisé le mode d’action de PRC. En se plaçant à l’écoute des populations (riverains, agriculteurs, vendeurs ambulants etc), ils élaborent une documentation, qui est ensuite travaillée par des universitaires ou chercheurs.
L’ensemble conduit à une expression qui permet ensuite :
- De formaliser la parole des populations lors de mouvements sociaux en lutte contre des projets qui les excluent de leur lieu d’existence,
- De présenter des contrepropositions aux instances urbaines lors de l’élaboration de ces projets,
- De contribuer à la formation des acteurs mouvements sociaux,
- De diffuser dans les médias et faire connaitre la position de ces mouvements sociaux.
4 le lien avec le CCFD-terre solidaire
En examinant le mode d’action de PRC et surtout les résultats qu’il atteint, on mesure bien l’intérêt de de l’accompagner dans son action. PRC apparait comme celui qui formalise et diffuse la parole des sans voix : il rend visibles les invisibles.
Les thèmes d’action de PRC rejoignent ceux du CCFD-terre solidaire : justice économique, souveraineté alimentaire, paix et vivre ensemble
1 - la découverte de la notion de « Communs »
PRC a proposé de témoigner sur leur approche des « communs » dans leur activité. Cette notion à la frontière de l’économie et du social était inconnue de beaucoup d’entre nous : un travail de recherche nous a permis de découvrir ce que l’on appelle les communs. (voir article sur les communs).
2 – la découverte de la situation dans la capitale Dehli
En appliquant cette approche des communs à la ville de Dehli, PRC nous a décrit plusieurs situations vécues par les populations défavorisées ;
- L’appropriation des berges des rivières par l’état ou les groupes privés au détriment des populations présentes sur ces lieux (pécheurs, agriculteurs, éleveurs, etc…)
- L’absence de prise en compte de la production agricole au sein de la cité (agriculture urbaine sous ses différents aspects non reconnue mais bien réelle comme moyen de subsistance)
- L’accaparement de bois et forets pour y implanter des opérations immobilières (centre commercial et hotel)
- Les difficultés de vie des vendeurs ambulants au centre de Dehli.
3- Le mode d’action PRC
En répondant aux questions des publics rencontrés, Prashi et Rajendra ont précisé le mode d’action de PRC. En se plaçant à l’écoute des populations (riverains, agriculteurs, vendeurs ambulants etc), ils élaborent une documentation, qui est ensuite travaillée par des universitaires ou chercheurs.
L’ensemble conduit à une expression qui permet ensuite :
- De formaliser la parole des populations lors de mouvements sociaux en lutte contre des projets qui les excluent de leur lieu d’existence,
- De présenter des contrepropositions aux instances urbaines lors de l’élaboration de ces projets,
- De contribuer à la formation des acteurs mouvements sociaux,
- De diffuser dans les médias et faire connaitre la position de ces mouvements sociaux.
4 le lien avec le CCFD-terre solidaire
En examinant le mode d’action de PRC et surtout les résultats qu’il atteint, on mesure bien l’intérêt de de l’accompagner dans son action. PRC apparait comme celui qui formalise et diffuse la parole des sans voix : il rend visibles les invisibles.
Les thèmes d’action de PRC rejoignent ceux du CCFD-terre solidaire : justice économique, souveraineté alimentaire, paix et vivre ensemble
3. Les Biens Communs
Notre partenaire nous a présenté le travail
de l’association PRC qu’il a fondée. Il s’est donné entre autre
comme mission de documenter la mise en danger par le gouvernement ou
la finance des biens communs sur la ville de Dehli. Nous avons donc
pour un certain nombre d’entre nous découvert cette notion de «
communs ».
Les économistes distinguent trois catégories : les biens publics. les biens privés et les biens communs en les comparant à partir de deux notions l’exclusivité et la rivalité.
Un bien privé est « exclusif et rival » : un exemple ma part de pizza est un bien rival car si je la mange, mon voisin ne pourra pas la manger et il est exclusif car je l’ai achetée et donc obtenu le droit exclusif de la manger (ou de la partager avec d’autres)
Un bien public est « non exclusif et non rival » : par exemple le soleil est un bien « non rival » car le fait de me mettre au soleil ne prive en rien tout autre de la même jouissance.Il est « non exclusif » car tout un chacun peut librement se mettre au soleil (tant que la plage n’est pas privatisée…)
Un bien commun est « non exclusif mais rival » : par exemple un étang : tout le monde peut venir y pêcher mais si l’une ou l’autre personne décide un jour de vider l’étang pour récupérer l’ensemble des poissons, il met à mal le droit des autres à pêcher. Le bien est donc rival car ma façon de l’utiliser a un impact sur le droit à l’autre de l’utiliser. Il nécessite donc que la communauté définisse les formes d’usage et de gestion collective de la ressource afin d’en assurer sa préservation.
PRC India, en collectant toutes les informations concernant des biens communs en voie de privatisation soit par le gouvernement, soit par des financiers, met en évidence la manière dont la remise en cause de ces biens communs touche d’abord et avant tout les plus pauvres, et met à mal l’environnement ainsi que la souveraineté alimentaire de la population urbaine (urbanisation des terres agricoles ou privatisation des accès aux berges des rivières par exemple).
Les économistes distinguent trois catégories : les biens publics. les biens privés et les biens communs en les comparant à partir de deux notions l’exclusivité et la rivalité.
Un bien privé est « exclusif et rival » : un exemple ma part de pizza est un bien rival car si je la mange, mon voisin ne pourra pas la manger et il est exclusif car je l’ai achetée et donc obtenu le droit exclusif de la manger (ou de la partager avec d’autres)
Un bien public est « non exclusif et non rival » : par exemple le soleil est un bien « non rival » car le fait de me mettre au soleil ne prive en rien tout autre de la même jouissance.Il est « non exclusif » car tout un chacun peut librement se mettre au soleil (tant que la plage n’est pas privatisée…)
Un bien commun est « non exclusif mais rival » : par exemple un étang : tout le monde peut venir y pêcher mais si l’une ou l’autre personne décide un jour de vider l’étang pour récupérer l’ensemble des poissons, il met à mal le droit des autres à pêcher. Le bien est donc rival car ma façon de l’utiliser a un impact sur le droit à l’autre de l’utiliser. Il nécessite donc que la communauté définisse les formes d’usage et de gestion collective de la ressource afin d’en assurer sa préservation.
PRC India, en collectant toutes les informations concernant des biens communs en voie de privatisation soit par le gouvernement, soit par des financiers, met en évidence la manière dont la remise en cause de ces biens communs touche d’abord et avant tout les plus pauvres, et met à mal l’environnement ainsi que la souveraineté alimentaire de la population urbaine (urbanisation des terres agricoles ou privatisation des accès aux berges des rivières par exemple).
RETOUR SUR LA COP 28


La COP 28 à DUBAÏ s’est conclue avec un
accord appelant à s’éloigner des énergies fossiles. Mais le
texte reste flou sur les conditions de mise en œuvre de cet
engagement.
A cette occasion le pape François a adressé le 2 décembre un discours à la COP 28 qui reste toujours d’actualité et peut nous inspirer : il est disponible sur ce lien :
A cette occasion le pape François a adressé le 2 décembre un discours à la COP 28 qui reste toujours d’actualité et peut nous inspirer : il est disponible sur ce lien :
https://www.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2023/december/documents/20231202-dubai-cop28.html
En réponse à cette invitation, une initiative de Mouvements d’Eglise avait appelé les catholiques à organiser des cercles de silence. Des bénévoles du CCFD étaient présents à Versailles le dimanche 3 et le mardi 5 malgré le froid.
En réponse à cette invitation, une initiative de Mouvements d’Eglise avait appelé les catholiques à organiser des cercles de silence. Des bénévoles du CCFD étaient présents à Versailles le dimanche 3 et le mardi 5 malgré le froid.
LES ÉQUIPES EN ACTION

Concert dans l’Église Saint Pierre de
Plaisir :
L’ensemble choral « Sérioso ma non troppo » poursuit sa collaboration
avec le CCFD-terre solidaire. L’Eglise de Plaisir a donc accueilli
pour la 7e fois cet ensemble pour enchanter le public par ses voix.Cette manifestation rassemble des spectateurs étrangers au public habituel du CCFD-terre solidaire dont la participation financière contribue fidèlement au financement des projets du CCFD-terre solidaire.
Un grand merci également aux organisateurs de l’équipe de Plaisir.

Conférence à Viroflay :
Nourrir le Monde ou Sauver la Planète, c’est sur ce choix que l’équipe
locale CCFD-terre solidaire de Viroflay et ALTESS (association des
acteurs locaux pour la transition écologique, sociale et solidaire)
ont invité le grand public à échanger le 23 novembre à Viroflay. En l’absence d’un des conférenciers malade, Philippe Tellier de l’équipe d’animation Régionale a relevé le défi de faire une présentation globale. Dont on peut retenir deux aspects :
Coté mauvaise nouvelle, on connaissait déjà un peu : on ne va pas dans la bonne trajectoire ne serait-ce que pour limiter le dérèglement climatique et ses conséquences.
Coté bonne nouvelle : il existe un domaine dans lequel on peut agir pour limiter les dégâts : l’agriculture. En développant l’agroécologie, on retrouve un partenariat gagnant gagnant avec la nature : régénération des écosystèmes, des rendements prometteurs. Le CCFD- Terre Solidaire y travaille avec ses partenaires,). 2 conditions sont nécessaires pour y arriver : accepter de changer nos habitudes alimentaires, et obtenir une forte volonté politique pour encourager le mouvement.
À NOTER SUR VOS AGENDAS

L'assemblée
diocésaine aura lieu le samedi 13 janvier de 9h30 à 12h30 à
Ozanam .
Tous les bénévoles des Yvelines sont invités à cette matinée où nous préparerons ensemble les actions à mener pendant la période de Carême.
Tous les bénévoles des Yvelines sont invités à cette matinée où nous préparerons ensemble les actions à mener pendant la période de Carême.
JOYEUX NOËL À TOUS