INFO 78 Avril 2023
Edito du président  : Les fruits du Carême
Nous voici dans le temps de Pâques, qui fait suite à la Résurrection du Christ. Jésus est  encore présent auprès de ses disciples et les encourage dans la foi.
Modestement regardons les fruits des actions de nos équipes pendant le Carême auprès des communautés chrétiennes, mesurons ensemble le travail accompli dans la construction d’un  monde nouveau plus fraternel.
Ce bulletin décrit les animations que vous avez  portées comme bénévoles ; soyez remerciés et félicités. La variété des modes d’animation, des thèmes abordés et des lieux concernés montrent une forme de dynamisme pour présenter le CCFD-Terre solidaire pendant le Carême malgré l’absence de « partenaire ».
Cet engagement s’est  aussi manifesté dans la rencontre organisée à l’initiative du CCFD-Terre Solidaire avec d’autres associations alliées - Tous migrants : Osons la rencontre,  le 15 avril à Versailles. Le public a répondu présent et nous oblige à continuer de poser des questions à la société qui nous entoure. Un reportage décrit le détail de cette après midi.
Enfin, n’oublions pas les actions menées auprès des publics jeunes qui traversent  toute l’année scolaire.
Continuons de faire passer le message du CCFD-Terre solidaire autour de nous!

LES ÉQUIPES EN ACTION
ÉQUIPE DE MAGNY LES HAMEAUX
 L’équipe locale de Magny-les-Hameaux s’est associée aux assomptionnistes du prieuré de St Lambert des Bois pour présenter les actions à Madagascar soutenues par les 2 associations sur le thème de l’eau et de l’agriculture le 7 mars devant 25 personnes. Les Assomptionnistes participent au financement d'un château d'eau près de Fianarantsoa dans les hautes terres de l’île et le CCFD finance des projets de formation des femmes pour développer une agriculture nourricière. L’une des associations soutenues se trouve dans la même région. La présentation a montré les liens entre les 2 projets. La collecte de Carême sera partagée entre les 2.

ÉQUIPE DE TRAPPES
 La paroisse Saint-Georges de Trappes a organisé le 17 mars une soirée « Bol de riz » dans le cadre de son projet pour le Carême autour du partage. Trois intervenants se sont exprimés devant une quarantaine de personnes au cours de cette soirée :
-  Un représentant de la mosquée turque située dans la zone industrielle de Trappes Élancourt a parlé du séisme en Turquie et en Syrie.
- Une religieuse malienne de la communauté des Filles du Cœur Immaculé de Marie, installée à Trappes a donné des informations sur l'orphelinat que gère leur congrégation à San, dans la région de Ségou, au Mali.
- Régine Chardel de l’équipe du CCFD a présenté à l’aide d’un diaporama, plusieurs de nos partenaires au Mali, œuvrant pour la sécurité alimentaire et à travers le développement de l'agroécologie et la défense des semences paysannes, et pour le vivre ensemble au Nord du Mali. À travers le choix de ces partenaires, Régine a cherché à faire le lien avec le projet d'orphelinat présenté par les religieuses. Elle a également parlé de la collecte organisée par le CCFD Terre-Solidaire pour les victimes du séisme en Turquie et en Syrie. Une urne et des enveloppes de dons du CCFD étaient disponibles pour recueillir les dons des paroissiens à l’intention des différentes associations présentes.
Un grand merci à Anne et Pierre qui ont aidé Régine dans la préparation de son intervention.

Des enveloppes de dons du CCFD ont également été distribuées lors du quatrième dimanche de Carême et Régine est également intervenue à la fin des 2 messes célébrées dans la paroisse la semaine suivante. Elle a passé quelques diapos pour présenter le CCFD et son action, en soulignant l'augmentation dramatique du nombre de personnes mal nourries depuis 2018 et a été ensuite présente pour échanger avec les paroissiens et tenter de renforcer l’équipe. Deux personnes sont venues discuter avec elle mais leur disponibilité pour des actions était réduite.
L’équipe de Trappes a également animé le Chemin de Croix du 24 mars sur le thème de Guerres et conflits
ÉQUIPE DE VIROFLAY (21 mars) VÉLIZY (22 mars)
Les actions de nos partenaires au Tchad.

Les équipes du CCFD -Terre Solidaire de Viroflay et Vélizy ont organisé dans ces villes deux soirées les 21 (Viroflay) et   22 mars (Vélizy) sur les actions de nos partenaires au Tchad, pays où la question de « se nourrir en paix » est cruciale.
Entouré de pays en guerre civile ou à la merci de mouvements terroristes, le Tchad est habité par une grande variété d’ethnies et marqué par des antagonismes entre éleveurs et cultivateurs et par une grande méfiance entre chrétiens et musulmans.
Depuis 20 ans, le CCFD-Terre Solidaire a développé des partenariats forts avec 5 grandes associations au Tchad pour, notamment, réduire ces fractures et développer des capacités locales de médiation.
Cette expérience reconnue a conduit l’Union Européenne et l’Agence française de développement (AFD) à retenir notre association comme coordonnateur pour le Tchad du projet RESILAC (Redressement Economique et Social Inclusif du Lac Tchad) dont l’objectif est de renforcer la capacité de résilience des populations civiles dans les 4 pays du pourtour du lac Tchad, avec une attention particulière portée aux femmes et aux jeunes.
Il est dommage que les nombreuses initiatives développées durant cette semaine dans les différentes paroisses n’aient pas permis de réunir plus de participants, mais notre association a bénéficié d’une forte visibilité grâce aux affichages en ville et les documents paroissiaux.
ÉQUIPE DE SAINT QUENTIN EST
Témoignage sur le chemin de croix revisité « UN MONDE NOUVEAU » du CCFD-Terre solidaire CARÊME 2023
Le vendredi 24 mars dernier, veille du 5° dimanche de Carême, les paroisses de Montigny-Voisins et de Guyancourt (agglomération de St-Quentin en Yvelines), ont entrepris une première fois ce chemin de croix revisité par le CCFD-Terre solidaire, baptisé « Un monde nouveau » et créé depuis le Carême 2022.
A Montigny-Voisins, il faisait suite à 4 vendredis d’un chemin de croix « classique » proposé à 15h dans l’église St-Martin ; il a rassemblé quinze personnes, dont beaucoup d’habituées. J’avais demandé à deux participant-e-s de coanimer ensemble, en alternant entre le texte du célébrant, les extraits de Laudato Si’ et les citations des 14 personnalités interrogées sur la crise climatique mondiale par le « national ».
Nous avions présenté ce Chemin de croix comme un moment de recueillement « sur le monde qui nous entoure, quelle que soit notre spiritualité », pour y puiser « le courage et la force de changer de mode de vie, et de permettre aux générations futures de vivre en paix sur une planète préservée ». En écho, les 14 célébrités nous invitaient, par leur appel mobilisateur, à approfondir notre regard sur l’actualité, à travers ce chemin douloureux mais libérateur des 14 stations.
Cette démarche originale a déstabilisé une personne expliquant « ne pas être favorable aux citations émanant de personnes non chrétiennes, dont les paroles n'ont pas de lien avec le chemin de croix vécu par notre Seigneur J-C ; ce n'est pas du tout ma conception d'un chemin de croix. » Nous regrettons ce refus.
Pourtant, ces personnalités comptent beaucoup de religieux (les sœurs Lucero Guillen et Véronique Margron, les pères Bruno-Marie Duffé, Grégoire Catta, Bernard Holzer, Gaël Giraud) et démontrent une démarche authentique de foi alliée à nos valeurs (Jean Ziegler, Yann Arthus Bertrand, Mathieu Ricard), tout en étant attractifs vis-à-vis de publics jeunes ou éloignés de notre Eglise.
Les retours de cette expérience ont été très positifs, malgré les hésitations sur des chants méconnus. Certains ont rapporté leur vif intérêt pour les passages de l’encyclique, rappelant notre devoir d’écocitoyen.
Le même soir à 19h, j’enchaînais le chemin de croix revisité qui avait été très travaillé par le diacre Jacques Coutard, à la paroisse St-Victor à Guyancourt, notamment avec le texte complet des chants et la distribution de feuilles à chacun des 35 fidèles présents, dont 2 musiciens.
En introduction, en plus de présenter le CCFD-Terre solidaire, je citais Jean Ziegler, rapporteur de la FAO, « Toutes les 5 secondes, un enfant de moins de 10 ans meurt de la faim. L’agriculture mondiale pourrait nourrir normalement 12 milliards d’humains si la distribution était équitable, juste et indépendante du pouvoir d’achat … La faim n’est pas une fatalité. »
Avec le diacre célébrant, nous étions 3 à partager le texte, de station en station. Le diaporama du CCFD, formule alternative, n’a pas été retenu pour éviter d’être trop statique à regarder l’écran depuis sa chaise.
Cette façon de présenter le CCFD dans un cadre liturgique inhabituel aura permis de montrer une facette plus spirituelle de notre mouvement, tout en gardant son caractère engagé contre les causes de la faim, dans la défense des droits humains et du bien commun. Le diacre, constatant la ferveur de son auditoire, a déjà prévu de renouveler cette méditation au futur Carême 2024.
Peut-être ce chemin de croix aura fait évoluer les réponses à Yann Arthus-Bertrand qui interroge : « Que diront nos enfants dans 20 ans ? Que l’on n’a rien fait ? Ou bien que l’on a été extrêmement courageux ? »      
ÉQUIPE DE MONTIGNY
Soirée « Les conflits et la faim, que faisons-nous ? »

Le 31 mars, une trentaine de personnes a répondu à l’invitation conjointe du CCFD et du Secours Catholique (équipe de Montigny-le-Bretonneux). La soirée était sur le thème « Les conflits et la faim, que faisons-nous ? »
Pierre du CCFD et Bernard de l’équipe de Montigny du Secours Catholique ont présenté des situations de précarité alimentaire en Afrique (Région des trois frontières Mali – Burkina Fasso – Niger) et dans les Yvelines puis les actions soutenues ou réalisées par les 2 associations pour améliorer ces situations.
On peut retenir de cette présentation que dans cette zone de l’Afrique, la précarité alimentaire est surtout liée aux conflits armés qui chassent les paysans de la région et pillent les récoltes. Les initiatives locales soutenues par le CCFD s’appuient sur l’agroécologie, le retour aux semences paysannes (vs celles des multinationales agroalimentaires) et des pratiques sociales basées sur la solidarité, l’entraide et la justice.
En France, autour de 7 millions de personnes ont recours à une aide alimentaire. 2/3 des personnes accueillies par le Secours Catholique vivent sous le seuil de grande pauvreté (revenus < à 750 euros mensuels) et après le paiement des charges fixes (loyer, électricité, chauffage, téléphone, …) ne disposent parfois que de quelques euros par personne et par jour pour se nourrir. Ce qui ne permet pas de bénéficier d’une alimentation de qualité indispensable pour rester en bonne santé.
Les équipes du Secours Catholique dans les Yvelines et notamment à Montigny œuvrent pour que les personnes accompagnées aient un accès digne à l’aide alimentaire en animant des épiceries solidaires, des accueils de jours et les soutiennent dans leurs démarches d’accès aux droits, à l’emploi et face à leur endettement.

Les échanges ont porté ensuite notamment sur l’agroécologie, la possibilité de l’utiliser en France et les actions immédiates à la portée de chacun d’entre nous et la soirée s’est terminée par une prière partagée par tous les participants.

LE PROJET DU CCFD-TERRE SOLIDAIRE DIOCÉSAIN SUR LES MIGRATIONS
Le 15 avril à 14h, dans une grande salle de l’Hôtel de Ville de Versailles, 200 personnes ont répondu à l’invitation d’un groupe d’associations dont le CCFD-Terre Solidaire, sur le thème : « TOUS MIGRANTS, OSONS LA RENCONTRE ». Dans un premier temps, Pascal Brice. actuel président de la FAS (Fédération des Acteurs de la Solidarité) et ancien directeur de l’Office Français de Protection des réfugiés et Apatrides (OFPRA) nous a brossé un tableau de la situation des migrants en France avec des mots forts et critiques envers les politiques autour des migrations : « sentiment de gachis », « stigmatisation », reconnaissant des éléments positifs (200 000 places en logement d’urgence) et d’autres négatifs (Manque de travailleurs sociaux, fragilisation des élus voulant accueillir des migrants, …) et soulignant l’utilité des associations comme celles à l’origine de cette rencontre et les qualifiant de « forces de l’ordre ». Le public a pu ensuite lui poser quelques questions et dialoguer avec lui.

        
Ensuite 4 ateliers étaient proposés pour permettre la rencontre et les échanges avec des migrants autour de 4 thèmes .
1 – Quitter son pays (Animé par Bruno Bourgin du CCFD-Terre Solidaire) 3 jeunes migrants originaires du Cameroun et du Rwanda ont raconté de manière très simple et émouvante leurs parcours chaotiques (des passages par plusieurs pays, un voyage de plusieurs années, ...) et pavés d’embûches (un séjour en prison, une traversée périlleuse et à hauts risques de la Méditerranée, ...) pour quitter leur pays et rejoindre l’Europe.
2 - Se poser et être accueilli (animé par AMD Yvelines et Voisins Solidaires de Versailles)
Les participants à cet atelier ont écouté le témoignage de 2 familles sur leur arrivée en France et les difficultés rencontrées. Ce fut un moment émouvant car affleurait dans ce récit, plein de pudeur, la souffrance encore si proche éprouvée par chacun d’eux : « le désarroi face à l’inconnu, où aller ce soir avec 40€ en poche ?, où se trouve l’OFPRA où l’on me dit de me rendre ?, Que vais-je faire ce soir alors que je suis avec mes trois filles, seule, à la rue sans rien ? » Cette errance d’hébergement provisoire en hébergement provisoire et la main tendue, rencontrée par hasard, font qu’ils sont là aujourd’hui pour nous le raconter. Mais le chemin est encore long pour qu’ils trouvent une vraie sécurité et un avenir. De l’angoisse, de la peur mais aussi des solidarités qui redonnent du sens.
3 – S’établir en France (animé par La Cimade, RESF et la CFDT)
Plusieurs témoignages sur les difficultés pour obtenir un titre de séjour, un travail ou une formation, un logement : - les difficultés d’une avocate réfugiée, originaire du Congo pour trouver un travail (diplôme non reconnu) qui doit reprendre des études et n’arrive pas à trouver des stages. - une famille qui a accueilli et logé un jeune guinéen et l’aide dans ses démarches. - des jeunes de différents pays africains ont témoigné de leurs difficultés pour obtenir des papiers, suivre des formations. Les problèmes des mineurs non accompagnés, sans papiers, ballottés entre le statut de mineur ou de jeunes majeurs et la durée excessive du traitement des dossiers (2 à 3 ans) ont été mis en évidence.
4 - S’épanouir localement (animé par le Secours Catholique) 2 jeunes femmes ont témoigné dans cet atelier animé par deux animatrices de la délégation des Yvelines du Secours Catholique qui a fait de l’accompagnement à l’insertion, une de ses missions. - l’une d’origine sénégalaise, venue rejoindre sa sœur déjà installée en France et qui travaille actuellement comme auxiliaires de vie - l’autre d’origine burundaise venue rejoindre son mari, diplomate affecté en France. à partir de 4 questions - quels ont été les freins que tu as rencontrés durant ton parcours d'insertion ? - dans quelle mesure te sens-tu épanouie ? - qu'est-ce qui t'a étonnée, surprise ? - qu'est-ce qui te manque encore pour te sentir pleinement épanouie ? Elles ont ensuite répondu aux questions du public présent.

Enfin les échanges ont pu reprendre dans la salle des fêtes mise à disposition par la mairie avec Pascal Brice et les représentants des différentes associations organisatrices. Mr le Maire est passé et ladjointe aux associations a assisté à une grande partie de l'après midi. Un pot amical préparé par Artisans du Monde a conclu cet après-midi. Un journaliste des Nouvelles de Versailles était présent et son reportage a été publié dans l’édition du 19 avril.En conclusion, les associations ont souhaité que cet événement soit le début d’actions communes et puisse être renouvelé l’année prochaine.
Mais pour nous, quelques leçons peuvent être tirées de cet événement dont nous avons eu l'initiative (comme suite à la rencontre des 60 ans) :
  • La Mairie de Versailles reconnaît la pertinence du CCFD-Terre solidaire pour organiser des débats apaisés sur des sujets difficiles (elle a osé !),
  • Le public répond présent (salle pleine),
  • Les associations alliées nous reconnaissent comme acteurs influents sur les problématiques de migrations.
  • Un des objectifs initiaux de ce projet, qui était de donner la parole aux migrants et de favoriser le dialogue avec le public, a été atteint.
    Appuyons nous sur ces résultats pour continuer à construire un monde plus juste.
  • L' ÉDUCATION A LA CITOYENNETÉ ET A LA SOLIDARITÉ INTERNATIONALE (ECSI)
    FRESQUE DU CLIMAT A VIROFLAY
    Le jeudi 23 mars, Bruno Bourgin et François Jacquin de l’équipe de Viroflay ont animé une fresque du climat pour 23 jeunes de première du Lycée Franco-Allemand de Buc. Les élèves se sont bien impliqués dans ce projet. Venant en complément d’une intervention de Daniel Barth de l’équipe de Vélizy auprès des éco-délégués de l’établissement, l’objectif de cette opération était de réussir une première entrée dans l’établissement dans l’espoir de développer un partenariat plus riche pour la prochaine année scolaire. A suivre…
    NOTRE DAME DE GRANDCHAMP À VERSAILLES
    ÉQUIPE DE VERSAILLES
    Au lycée Notre Dame de Grandchamp de Versailles, un atelier regroupe 12 élèves de Terminale autour du projet Bouge Ta Planète animé par le CCFD-Terre solidaire. Avant les vacances,  les jeunes se sont rendu dans l’école voisine Ste Marie des Bourdonnais à 2 reprises pour animer avec 2 classes de CM2 une activité à partir de l’encyclique Laudato si. Les élèves de primaire étaient invités à construire une tour  qui symbolisait la Terre puis à  la fragiliser jusqu’à sa chute et enfin à la reconstruire de manière durable. A chaque étage de l’évolution de la tour, les primaires étaient invités par les élèves de Terminale à illustrer par des exemples de leur vie les 3 étapes du jeu (la Terre est un don, mais elle est fragile, reconstruisons la plus belle). De beaux échanges entre CM2 et jeunes de Terminale qui alternaient remarques amusantes et réflexions plus sérieuses.
    MAGNY LES HAMEAUX
    Le samedi 25 mars, une présentation de 2 projets à Madagascar a été faite à une quinzaine de jeunes de l’aumônerie (classes de 6ieme et 5ième).  Les jeunes ont remis au CCFD un chèque de 214 € résultant de la vente de brownies réalisée au moment de Noël (voir sur la photo la fierté des jeunes montrant le chèque de don).